Robots
Cookies

Préférences Cookies

Nous utilisons des cookies sur notre site. Certains sont essentiels, d'autres nous aident à améliorer le service rendu.
En savoir plus  ›
Actu-Environnement

Une situation hydrologique globalement bonne en sortie d'hiver, avec des points de tension

Eau  |    |  D. Laperche

Avec le réveil de la végétation, la question de l'état des nappes d'eau, des milieux et des sols commence à monter avec, en arrière-fond, celle de la survenue de tensions, ou non, sur la ressource durant l'été. Le dernier bulletin national de situation hydrologique d'avril 2024 donne une première idée des tendances. Et globalement, la situation semble plutôt rassurante. Un certain nombre de points positifs sont en effet à noter.

Premier constat : la pluviométrie a été excédentaire de plus de 25 % en moyenne sur la France, durant la période de recharge des nappes de septembre à mars. Ainsi dans le Sud-Est, les cumuls ont atteint trois à cinq fois la normale, voire plus dans les Cévennes et l'est de la région Provence-Alpes-Côte d'Azur (Paca). « Mars 2024 se classe ainsi au cinquième rang des mois de mars les plus pluvieux sur la période 1959-2024 », soulignent les auteurs du bulletin.

De la même manière, l'indice d'humidité des sols se situe à des niveaux hauts dans la plupart des régions. Dans la majeure partie du pays, les sols superficiels sont très humides, voire proches de la saturation ou saturés. Dans ce contexte, les trois quarts des stations ont maintenant un débit des cours d'eau supérieur à la moyenne interannuelle en mars. Et du fait d'une recharge 2023-2024 excédentaire, l'état des nappes est satisfaisant dans une grande partie de l'Hexagone. « La quantité d'eau stockée dans le manteau neigeux est excédentaire de plus de 25 % sur l'est de la Haute-Savoie, de la Savoie et de l'Isère et de plus de 50 % sur les Alpes du Sud, indique le bulletin hydrologique. Elle atteint deux à trois fois la normale par endroits sur le relief des Hautes-Alpes, des Alpes-de-Haute-Provence et des Alpes-Maritimes. Elle est plus proche de la normale sur le centre de la Savoie. »

Des territoires à surveiller

Malheureusement, dans certains territoires, la situation reste délicate. Ainsi, la pluviométrie est déficitaire de plus de 20 % dans l'Aude, l'Ariège, la Corse-du-Sud, l'Hérault et de 50 % dans les Pyrénées-Orientales. De la même manière, l'indice d'humidité des sols superficiels affiche des valeurs déficitaires de plus de 20 % du littoral languedocien à la plaine du Roussillon et sur l'est de la Haute-Corse, voire de 50 à 80 % dans l'est des Pyrénées-Orientales et de l'Aude.

Concernant les nappes, la situation est défavorable, sur la nappe inertielle du Sundgau (sud Alsace) et sur les nappes du littoral du Languedoc et du Roussillon, avec des niveaux bas à très bas. Sur le littoral occitan, la dégradation du niveau de débit des cours d'eau se poursuit.

Dans la quasi-totalité des Pyrénées, la quantité d'eau stockée dans le manteau neigeux au 1er avril est déficitaire de plus de 50 %, voire de plus de 75 % dans une grande partie du massif.

À noter également : une dizaine de barrages reste à des taux de remplissage compris entre 0 et 40 % au 1er avril.

RéactionsAucune réaction à cet article

Réagissez ou posez une question à la journaliste Dorothée Laperche

Les réactions aux articles sont réservées aux lecteurs :
- titulaires d'un abonnement (Abonnez-vous)
- inscrits à la newsletter (Inscrivez-vous)
1500 caractères maximum
Je veux retrouver mon mot de passe
Tous les champs sont obligatoires