La France a activement œuvré, avec ses partenaires européens, pour l'élaboration et l'adoption de ce Traité, et continue de jouer un rôle important pour la mise en œuvre la plus large possible des règles du protocole. Elle est la 46ème partie à cet accord qui doit, pour entrer en vigueur, en comporter 50, les ratifications manquantes étant attendues dans les mois prochains.
Le protocole comporte deux procédures principales pour renforcer la sécurité des échanges d'OGM entre pays :
- le recueil d'accord préalable : l'importation d'un OGM destiné à être disséminé intentionnellement dans l'environnement sera subordonnée à une notification et au consentement préalable de l'Etat importateur. Cette mesure est particulièrement importante pour les pays en voie de développement qui doivent disposer des mêmes droits que les pays développés.
- une procédure d'information précoce : elle s'appliquera aux OGM destinés à être utilisés dans l'alimentation humaine ou animale. Cela permet à chaque Partie de se préparer à une demande éventuelle d'importation, dans le cadre de sa législation nationale.
Il met également en place une obligation d'étiquetage des OGM lors de leurs échanges entre pays.
L'entrée en vigueur prochaine de ces règles multilatérales est l'occasion de rappeler l'attachement de la France à un encadrement réglementaire rigoureux de l'usage des biotechnologies fondé sur la transparence, la prévention et la précaution.
Source : Ministère de l'Écologie et du Développement Durable
Article publié le 09 avril 2003