Le mécanisme dit de développement propre du protocole de Kyoto autorise une entreprise d'un pays industrialisé à engranger des crédits (en tonnes de CO2) au titre d'un investissement mené à l'étranger. Agissant en tant qu'Autorité Nationale Désignée auprès de la Convention Cadre des Nations Unis sur les Changements Climatiques, c'est la MIES qui est responsable de ces agréments.
Portant sur une décharge traitant annuellement près de 180 000 tonnes de déchets urbains, ce projet devrait permettre d'éviter l'émission de plus de 700 000 tonnes d'équivalent CO2 sur 10 ans.
Il utilisera les derniers standards européens de traitement des déchets et pourra, à terme, donner lieu à une production d'électricité locale (par combustion du méthane) pour un usage sur site. Il a déjà obtenu l'agrément des autorités brésiliennes, des autorités néerlandaises qui acquerront les crédits d'émissions évitées générées et devrait très prochainement être présenté pour enregistrement auprès du Conseil exécutif du MDP.