Les sommes en jeu paraissent dérisoires au regard de l'ensemble des dépenses de l'Etat mais sont essentielles au décollage du secteur des énergies renouvelables en France, note le SER qui avertit que ce gel risque de remettre en cause d'importants projets dans l'habitat collectif ou le tertiaire utilisant le chauffage au bois ou le solaire thermique, ainsi que de grands projets de recherche.
Pour le SER, ces sommes sont indispensables pour atteindre les objectifs ambitieux fixés par la loi de programme énergétique de juillet et rappelés par le Premier ministre Dominique de Villepin le 1er septembre.
Lundi dernier, la ministre de l'Ecologie, Nelly Olin, a confirmé que 30 millions d'euros de crédits d'investissements fournis par le ministère à l' ADEME avaient été gelés.
Créateur d'emplois, le secteur des renouvelables permet aussi de contrer la flambée du pétrole et les gaz à effet de serre, rappelle le SER.