En concertation avec les ministères concernés (agriculture, environnement, industrie, recherche et équipement), il animera, coordonnera et préparera les actions nécessaires dans ce domaine. Il participera également à la définition des études et programmes de recherche et développement mis en œuvre par l'Etat et les organismes publics. Il favorisera enfin la diffusion des informations utiles auprès de toutes les parties prenantes, ainsi que la coopération internationale.
Lors du séminaire national sur la mobilisation de la biomasse, organisé la semaine dernière, par l'Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie (ADEME), la valorisation de la biomasse a été présentée comme étant une priorité pour des raisons économiques compte tenu de l'évolution prévisible du prix des énergies fossiles. Sur le plan environnemental, son utilisation aux dépens d'énergies fossiles participe à la lutte contre les émissions de CO2 et permettrait à la France de respecter ses engagements du protocole de Kyoto.
Enfin son utilisation est possible dans de nombreuses régions en métropole comme outre-mer, en plaine comme en montagne ce qui en fait un atout pour l'aménagement du territoire.
La gestion de la biomasse est un enjeu crucial, a rappelé François Riegert, directeur adjoint de cabinet du ministre de l'Agriculture et de la Pêche devant l'ensemble des acteurs de ce domaine réunis à ce colloque. L'agriculture connaît une période difficile. La biomasse est une chance majeure, car elle ouvre de nouveaux marchés et les emplois qui vont avec.
Dominique Bussereau a notamment chargé Claude Roy de proposer aux Ministres concernés, d'ici le mois d'avril un plan combustibles pour la période 2006-2015.