Interrogée par l'AFP, l'Ademe avait indiqué jeudi après-midi qu'elle ne publierait pas de communiqué sur le dossier.
Selon le SER, l'enveloppe initiale prévue pour 2003 au titre des énergies renouvelables (hors dépenses de personnel) s'élevait à 44,8 millions d'euros.
L'an passé, a précisé le SER, le budget d'intervention de l'Ademe en faveur des énergies renouvelables (chauffe-eau et planchers solaires, chaufferies au bois principalement) avait atteint 87,5 millions d'euros.
L'augmentation du budget décidée jeudi ''va permettre de poursuivre les projets en cours, en particulier dans les domaines du solaire'', a relevé le syndicat. Mais elle est ''notoirement insuffisante'' puisqu'elle ne permettra pas de démarrer de nouveaux projets, a-t-il ajouté, en ''espérant'' une nouvelle rallonge ''avant la fin de cette année''.
''Pour ce qui concerne l'année 2004, le problème reste entier et l'inquiétude des industriels s'accroît. Les professionnels ne s'attendent pas à ce que les impacts positifs éventuels de la loi d'orientation sur l'énergie produisent leurs premiers effets avant 2005'', a affirmé le SER.
Source : AFP