Ce projet, immédiatement salué par les environnementalistes comme un engagement historique de Londres en faveur des énergies douces, devrait à terme permettre l'alimentation en électricité de quelque 3,5 millions de foyers en Grande-Bretagne.
Au total, ces éoliennes devraient fournir quelque 6.000 mégawatts (à peu près l'équivalent de deux centrales nucléaires françaises à eau pressurisée) et entraîner la création d'environ 30.000 emplois.
Ce programme ''est bon pour l'environnement, pour les besoins énergétiques de la Grande-Bretagne et pour l'emploi'', a déclaré la ministre du Commerce et de l'Industrie Patricia Hewitt.
Les ''fermes à vent'', qui seront implantées à proximité immédiate du littoral britannique, pourront être équipées de 300 éoliennes chacune, a-t-elle précisé.
Les zones retenues pour leur implantation sont situées à environ 8 kilomètres des côtes de l'est, du nord-ouest et du sud-est (estuaire de la Tamise) de l'Angleterre ainsi que du nord du Pays de Galles.
L'implantation de ces aérogénérateurs, dans des eaux peu profondes, tiendra compte des zones de nidification des oiseaux pour ne pas trop les perturber, a souligné Mme Hewitt.
L'organisation de défense de l'environnement Greenpeace a aussitôt salué cette initiative.
''Cela fait 30 ans que Greenpeace s'oppose à la pollution des océans et soutient aujourd'hui complètement cet engagement massif pour utiliser l'énergie éolienne en mer'', a déclaré un porte-parole, Rob Gueterbock.
Le gouvernement travailliste s'est engagé à ce que, d'ici à 2010, 10% de l'énergie consommée en Grande-Bretagne soit renouvelable.
Source : AFP
Article publié le 14 juillet 2003