Les Ministres de l'environnement du monde entier ce sont réunis le 3 février dernier à Nairobi, au Kenya, pour examiner une action commune en faveur de la réduction des niveaux de mercure sur la planète.
Présents à Nairobi à l'occasion de la réunion annuelle du Conseil des Gouverneurs du Programme de l'ONU pour l'environnement (PNUE), les responsables de l'environnement avait à leur disposition une étude du PNUE, qui affirmait que la diminution de la pollution dégagée par les centrales à charbon contribuerait à une réduction sensible des niveaux de mercure. Les centrales à charbon et les incinérateurs de déchets produisent environ 1 500 tonnes, soit 70 % des nouvelles émissions humaines de mercure dans l'atmosphère, a précisé l'étude. Sur ce total, l'Asie en produit quelque 860 tonnes.
Une fois dans l'atmosphère, ce métal lourd et dangereux peut se déplacer des centaines, voire des milliers de kilomètres, contaminant des endroits très éloignés de la source d'émission.
Article publié le 14 février 2003