L'ampleur du projet ITER, d'un coût total de 10 milliards d'euros sur 30 ans, implique une coopération internationale très large. Quatre pays se sont déclarés candidat à l'accueil d'ITER : le Canada, le Japon, l'Espagne et la France. Sur place, le Premier ministre a souligné qu'il était ''venu dire ici le plus haut et le plus fort possible la détermination du gouvernement français pour le projet Iter à Cadarache'', rappelant que ''Cadarache est bien placé mais naturellement, la compétition est mondiale et, comme toute compétition mondiale, c'est toujours difficile''.
Depuis de très nombreuses années, la France est en effet fortement impliquée au niveau européen dans la recherche sur la fusion, notamment au travers des activités conduites par le centre CEA de Cadarache qui dispose d'une importante plate-forme scientifique et technologique de fusion. Cette plate-forme réunit en effet près de 300 chercheurs poursuivant des recherches dans le cadre du programme européen sur la fusion avec l'installation Tore Supra, tokamak supra-conducteur affichant le meilleur record mondial d'énergie. Ce sont d'ailleurs les recherches menées dans ce cadre qui ont largement permis de contribuer au projet international ITER.
D'ici une dizaine de jours, l'Union européenne devrait désigner un candidat unique pour l'Europe (France ou Espagne) avant la décision finale d' implantation du projet qui devrait intervenir d'ici la fin de l'année.
Source : CEA