En effet, la LPO signale que '' cet hiver, des hirondelles rustiques ont hiverné en Provence et sur le littoral atlantique, entre Loire et Gironde. La grande douceur de début février a permis aux canards venus de Scandinavie et de Russie de repartir précocement vers le nord.
Dès la mi-février, des hirondelles ont été signalées en nombre inhabituel dans l'ouest et le sud de la France. Au cours du mois de mars, les premiers migrateurs au long cours - c'est-à-dire les espèces qui hivernent en Afrique sub-saharienne - ont fait leur retour avec 2 à 3 semaines d'avance.
Fauvettes, bergeronnettes printanières, petits gravelots et milans noirs sont déjà observés en de nombreux points de la moitié sud de la France. Le martinet noir, qui revient en général à partir du 15 avril, a été observé, parfois avec des effectifs importants, dans le Midi et en Corse ''.
La LPO précise qu' il est trop tôt pour en tirer des conclusions mais observe avec intérêt l'impact des changements climatiques en cours sur l'avifaune.
Elle estime que la moitié des espèces nicheuses, migratrices ou hivernantes de France pourrait être touchée positivement et/ou négativement par ces changements climatiques dans les décennies à venir.
La hausse des températures a un impact non négligeable sur la biodiversité et notamment sur les oiseaux en perturbant le cycle biologique des espèces.