Le prix « TUVALU » du dérèglement climatique est décerné en référence à l'Ile éponyme située à quelques centaines de kilomètres à l'Est de l'Australie. Cette île devrait connaître dans les prochaines années les conséquences directes du dérèglement climatique.
Ce 4x4 G500 Cabriolet émet 400 grammes de CO2 par kilomètre parcouru, il émettrait en effet quatre fois plus de gaz à effet de serre que les modèles les plus économes du classement soit plus de 80 tonnes par véhicule en fin de vie mais ne tient pas compte de l'utilisation de la climatisation augmentant la consommation énergétique de 30%, portant ainsi les rejets de chaque véhicule à plus de 100 tonnes de CO2, soit 50 fois le poids du véhicule lui-même, précise les associations écologiques. Ce 4x4 consomme près de 22 litres d'essence aux 100 kilomètres en zone urbaine (20 litres selon les données constructeurs), soit avec la climatisation plus de 28 litres/100km.
Selon un classement effectué par l'Agence de l'Environnement et de la Maîtrise de l'Energie (ADEME), les modèles les plus économes de ce classement sont les Toyota Prius et Smart pour les véhicules essence, Lupo, Smart et Citroën C2 et C3 pour les diesel.
Parmi les 18 véhicules les plus émetteurs de CO2, rejetant entre 355 et 400 g/km de CO2 dans l'atmosphère, quatorze sont sont des 4x4. Derrière le G500 Cabriolet de Mercedes-Benz, viennent le Land Rover Discovery, puis le Land Cruiser de Toyota, le G55 de Mercedes et le Grand Cherokee de Jeep, des véhicules totalement inadaptés à la conduite en ville mais qui suscitent un engouement croissant dans les zones urbaines des pays riches.
Les associations écologistes remettront symboliquement mardi à 10H00 la «palme d'or du dérèglement climatique» au siège parisien de Mercedes- Benz sur les Champs-Elysées.