La première de ces campagnes s'étaient déroulée aux abords des aéroports de Roissy-Charles de Gaulle et du Bourget et ses résultats ont été diffusés en février 2004
Les résultats de la deuxième campagne de mesure de la qualité de l'air menée dans un rayon de 5 km autour de la plate-forme aéroportuaire d'Orly, viennent d'être publié par Airparif.
Les émissions totales d'oxydes d'azote (NOx) liées au trafic aérien d'Orly représenteraient 1% des émissions globales franciliennes, tandis que l'ensemble du trafic aérien en Ile-de-France en représenterait 4%, selon Airparif et souligne que la pollution émise par l'aéroport représente donc l'équivalent de la moitié des oxydes d'azote du premier axe routier d'Ile-de-France : le boulevard périphérique parisien.
En comparaison, les émissions de Roissy avaient été estimées par Airparif comme étant 30% supérieures à celles du périphérique.
Les oxydes d'azote comprennent le monoxyde d'azote (NO), le dioxyde d'azote (NO2), le protoxyde d'azote (N2O), le tétraoxyde de diazote (N2O4), le trioxyde d'azote (N2O3). Les composés analysés par les réseaux sont NO et NO2 dont la somme étant regroupée sous le terme d'oxydes d'azote (NOx).
Ce sont des gaz odorants, très toxiques dès lors que la teneur en volume dépasse 0,0013% (début de l'irritation des muqueuses) qui résulte de l'oxydation de l'azote de l'air ou du carburant avec l'oxygène de l'air ou du carburant dans des conditions de température élevée. Le monoxyde d'azote NO et le dioxyde d'azote NO2 sont émis lors des phénomènes de combustion. Le NO2 est issu de l'oxydation du NO.
Les oxydes d'azote ont des effets néfastes sur l'environnement car ils interviennent dans le processus de formation de l'ozone et contribuent au phénomène des pluies acides.
Ils ont également des effets néfastes sur la santé car ils pénètrent dans les plus fines ramifications respiratoires pouvant entraîner une dégradation de la respiration, une hyperréactivité des bronches chez les asthmatiques, une augmentation de la sensibilité des bronches aux infections microbiennes chez les enfants.