LED | FluoCompacte | Incandescente | |
Prix d'achat | 30 € | 12 € | 1 € |
Nbr consommé pour 100.000h | 1 | 10 | 100 |
Coût matériel pour 100.000h | 30 € | 120 € | 100 € |
Consommation | 2 W | 15 W | 75 W |
Consommation totale pour 100.000h | 200 kWh | 1.500 kWh | 7.500 kWh |
Coût électrique 1 kWh = 0,0765€ | 15,30 € | 114,75 € | 573,75 € |
Coût Total (matériel + électrique) | 45,30 € | 224,75 | 673,75 |
Ce prix de revient extrêmement compétitif lui ouvre d'ores et déjà des champs d'applications spécifiques et notamment la signalétique comme l'éclairage de panneau de secours et les feux de circulation.
Dès 1997, la ville de Grenoble avait testé le rendement des ampoules à LED sur les ''feux rouges'' pour finalement investir 165.000 euros (1,1 million de Francs à l'époque) dans le remplacement des ampoules installées consommant 150W par des LEDs de 20W.
Le remplacement des lampes à incandescence par des LEDs présente trois intérêts : Elles réduisent la consommation d'énergie, réduisent la maintenance grâce à leur longévité très supérieure, et offrent en plus une grande sécurité car la lumière colorée des LEDs évite la pose de caches de couleur sur les boîtiers, améliorant ainsi nettement la visibilité.
Lors de la mise en place de l'opération, l'économie d'électricité était estimée à 215.000 F/an et l'économie de maintenance à 145.000 F/an, soit un total chiffré à 360.000 F pour un investissement de 1,1 million de Francs. Le temps de retour sur investissement s'élève donc à trois ans.
Les résultats de la première campagne ont en fait dépassé les espérances en termes d'économie sur le poste d'électricité.
Les ampoules à LED ont également trouvé une application dans les pays en développement. Irvine-Halliday - ingénieur électricien – a mis au point une lampe à LED fonctionnant sur batteries rechargeables à partir d'énergies renouvelables (pico-turbines, photopiles, petites éoliennes). Son utilisation pourrait à terme remplacer les lampes fonctionnant au kérosène, dangereuses et peu efficaces.
Irvine-Halliday a créé la fondation Light up the world, pour promouvoir ce mode d'éclairage dans les pays en voie de développement
Cette initiative est d'autant plus justifiée que l'on constate qu'un village d'une soixantaine de familles utilisant les LED utiliserait la même quantité d'énergie que celle consommée par une seule ampoule incandescentes de 100W.
Dans un tout autre domaine notons que les LEDs sont très appréciées des grands Designers puisque la technologie permet d'élaborer de nouvelles formes et propose une grande variété de couleur. Ainsi Artemide, Lucepla, Ingo Maurer ont déjà développé des lampes de bureau ou des plafonniers basé sur cette technologie.
Il existe deux grandes familles de LEDs : inorganiques (LED) et organiques (OLED).
• Les LEDs organiques sont en développement, et les premières applications n'apparaîtront sans doute pas sur le marché avant 2010.
• Les LEDs inorganiques classiques sont des jonctions P-N (diodes) dopées afin d'émettre un rayonnement visible ou ultraviolet quand un courant les traverse dans le sens passant. Le rayonnement émis par une LED classique (rouge, verte) est presque monochromatique (raie spectrale). Le rayonnement des LEDs blanches est dichromatique ou polychromatique suivant la technique utilisée.
Outre leurs caractéristiques esthétiques attrayantes, leurs faibles consommations et durées de vies prolongées, les LEDs sont très résistantes aux chocs et sont insensibles aux allumages répétés et aux basses températures.
Seule ombre au tableau, les LEDs blanches engendrent un phénomène de halo de très forte luminescence à partir de lumière bleue, ce qui peut présenter un risque pour les yeux.