L'étude a été menée dans un quartier résidentiel de Montréal, retenu comme site d'échantillonnage, compte tenu du grand nombre d'utilisateurs de ce mode de chauffage et du peu d'influence d'autres sources de pollution telles que celles provenant d'industries et du transport.
Après comparaison des résultats obtenus dans ce quartier à ceux d'une station témoin (au centre-ville de Montréal), l'étude montre que les concentrations de certains polluants (Hydrocarbures Aromatiques Polycycliques (HAP), particules fines, dioxines, furannes et certains métaux) sont significativement supérieures à celles observées à la station témoin et beaucoup plus importantes en hiver qu'en été. Différence attribuée aux sources locales de pollution dont la plus importante est due au chauffage au bois,précise le ministère de l'Environnement du Québec.
La combustion du bois humide en hiver s'avère en effet très polluante car sa combustion est incomplète. Plusieurs études médicales soulignent que la combustion du bois peut de ce fait nuire à la santé des personnes et surtout aux jeunes enfants, aux personnes âgées et aux personnes atteintes de problèmes respiratoires ou cardiaques.
Le ministère de l'Environnement du Québec indique donc de bonnes pratiques pour limiter les effets nuisibles du chauffage au bois : utiliser un bois dur et sec et éviter de brûler des déchets domestiques comme les plastiques et le bois traité ou recouvert de peinture.