Plutôt une bonne initiative puisque cette solution permet de maîtriser le transport routier des marchandises et de contribuer au financement des modes de transports moins polluants comme le fluvial ou le ferroviaire.
Problème : de manière à éviter cette taxation, certains camions utilisent dorénavant les réseaux autoroutiers voisins. Les régions Lorraine, Alsace et Franche-Comté ont connu en un mois des augmentations de trafic. Une croissance de trafic de l'ordre de 15 %, selon un rapport publié la direction régionale de l'équipement d'Alsace. Durant le mois de janvier, sur l'A35,1 100 camions supplémentaires ont fréquenté l'autoroute. À côté Strasbourg, on compte 2 000 camions de plus. Le phénomène est subi également sur les routes (nationales et départementales), en Bourgogne, Franche-Comté et en Rhône-Alpes.
De ce fait, la Direction Régionale de l'Equipement en Alsace réfléchit à d'éventuelles mesures de restriction du trafic des poids lourds sur les autoroutes de la région (limitation plus stricte de la vitesse, l'interdiction pour les poids lourds de circuler sur la voie de gauche ou l'interdiction des poids lourds dans certaines plages horaires).
Dans les mois à venir, il faudra, d'une manière ou d'une autre, que nous prenions des mesures pour aider à fluidifier la circulation, c'est pourquoi nous réfléchissons à des mesures de restriction du trafic des poids lourds, a indiqué récemment , Philippe Lalart, Directeur régional adjoint de l'Equipement.
L'Angleterre et le Portugal devraient être les prochains à adopter ce type de mesure de taxation.