Ce rapport indique que les bâtiments génèrent plus de 2.200 mégatonnes (Mt) de CO2 chaque année, ce qui représente 35% de la quantité totale de dioxyde de carbone en Amérique. Il indique également que l'adoption rapide de technologies éconergétiques avant-gardistes, existantes ou nouvelles, pourraient permettre de réduire de plus de 1.700 Mt les émissions de CO2 en Amérique du Nord d'ici 2030. Cette réduction équivaudrait presque à la quantité de CO2 émise par le secteur des transports aux États-Unis en 2000, souligne la CCE.
Selon le rapport, les bâtiments écologiques les plus avant-gardistes permettent de réduire de 30% à 50% la consommation d'énergie par rapport aux bâtiments classiques, et les bâtiments les plus efficaces atteignent même un rendement de 70% supérieur à celui des bâtiments traditionnels.
À titre de promoteur, je me fonde sur le fait que le bâtiment écologique est un concept éprouvé qui offre des coûts de construction et des avantages commerciaux qui s'améliorent rapidement, a déclaré dans un communiqué Jonathan Westeinde, membre de la Commission de coopération environnementale de l'Alena.
Ce rapport montre comment procéder pour valoriser le bâtiment écologique et en faire l'élément central d'une Amérique du Nord aussi salubre que sécuritaire sur le plan énergétique, a-t-il ajouté
D'après des recherches menées dans le cadre du rapport, l'adoption du bâtiment écologique permettrait de réaliser des économies d'énergie et de réduire considérablement les émissions de GES dans ce secteur d'ici 2030, tout en préconisant la consommation nulle d'énergie et la neutralité en carbone pour les bâtiments.
Article publié le 17 mars 2008