A l'occasion de l'assemblée générale du Plan bâtiment durable, Romain Bordier, sous-directeur adjoint de la Direction de l'habitat, de l'urbanisme et des paysages (DHUP) a réaffirmé, le 23 mai, l'entrée en vigueur de la future réglementation environnementale des bâtiments neufs pour 2020. Alors que ces derniers mois, le ministère faisait preuve de prudence en attendant la fin de l'expérimentation du label E+C-, il semble vouloir garder le cap. D'ici là, le référentiel sera assoupli pour "décroiser les critères énergie et carbone", comme annoncé par le secrétaire d'Etat à la Cohésion des territoires, Julien Denormandie.
L'objectif est de "libérer les capacités de construction, de ne pas fixer une seule exigence et de faciliter les solutions innovantes performantes", a déclaré M. Bordier. Le gouvernement veut laisser aux acteurs une liberté de moyens pour atteindre le niveau minimum énergie 1 - carbone 1 du référentiel ou aller au-delà.
Ce socle minimum correspond à une consommation d'énergie primaire "inférieure à 50 kWh [par m2 et par an en moyenne, associée] à la réalisation d'une analyse du cycle de vie carbone", a confirmé M. Bordier.