Cette nouvelle alliance de la recherche s'inscrit dans le cadre du Plan stratégique pour les technologies énergétiques de l'UE (Plan SET), présenté en novembre 2007 par la Commission et approuvé en 2008 par le Conseil européen, et vise à permettre de développer un portefeuille de technologies à faible teneur en carbone : éolien, solaire, réseaux électriques, bioénergie, piégeage et stockage du carbone, fission nucléaire, piles à combustible et hydrogène. 50 milliards d'euros de financements supplémentaires pourraient ainsi être dégagés d'ici 2020, pour favoriser ces technologies énergétiques et rester dans la course face au Japon et aux Etats-Unis.
L'EERA réunit actuellement 15 organisations1 impliquées dans la recherche sur l'énergie parmi lesquelles le Commissariat à l'Énergie Atomique (CEA) qui fait également partie de l'Alliance Nationale de Coordination de la Recherche pour l'Energie (ANCRE).
L'objectif est ''d'identifier les besoins sur la période 2013-2020, maximiser leurs synergies et identifier les priorités de financement'', a précisé le CEA. ''Le nombre de programmes conjoints en cours de montage et les capacités engagées par les partenaires sont importants'', estime-t-il : ''1000 hommes.mois par an sur le photovoltaïque, 1500 sur l'éolien, 3000 sur la géothermie et 650 sur les réseaux intelligents''.
Les prochains programmes, lancés par l'EERA, concerneront les matériaux avancés pour les réacteurs innovants, LE solaire à concentration, la capture et le stockage du carbone, les bioénergies, les piles à combustible et les villes intelligentes.
Article publié le 02 juin 2010