Selon le communiqué de GFZ, ce projet vise à vérifier la faisabilité du ''stockage géologique'' du CO2, principal gaz responsable de l'effet de serre. Le stockage du gaz à effet de serre est une option pour gagner du temps en attendant le développement et la mise en oeuvre de technologies énergétiques pauvres en CO2, a souligné Reinhard Hüttl, le président du GFZ.
Trois tubes de quelque 700 mètres de profondeur chacun ont été creusés: l'un pour l'injection de gaz, les deux autres étant destinés à la surveillance et aux contrôles. Les canaux mènent à un ancien réservoir de gaz naturel datant de l'ex-RDA, qui contient aujourd'hui une nappe d'eau salée sans contact avec les nappes phréatiques.
Cent tonnes de CO2 doivent être quotidiennement injectées sous terre pour atteindre une quantité totale de 60.000 tonnes.
D'un coût de 35 millions d'euros, ce projet est co-financé par l'Union européenne, l'Allemagne, la France, ainsi que par des universités et des entreprises européennes.