Les engagements concernent notamment l'expansion de l'utilisation de technologies efficaces afin minimiser les émissions de CO2 et encourager le recyclage, les investissements en R&D. D'après l'IISI, cet accord pourrait déboucher sur une approche globale des nations pour la réduction de CO2 dans le secteur de la sidérurgie après 2012. D'après l'IISI, 90% des émissions du secteur sidérurgique proviennent du Brésil, de la Chine, de l'UE, de l'Inde, du Japon, de la Corée, de la Russie, de l'Ukraine et des Etats-Unis.
Philippe Varin, PDG du sidérurgiste Corus et membre du comité exécutif de l'IISI, a déclaré que les politiques régionales d'échange de quotas, comme celles actuellement en vigueur dans l'UE, ne sont pas efficaces dans la réduction des émissions de dioxyde de carbone. Limiter la production aux centrales qui génèrent le plus d'émissions n'est pas la solution pour une industrie concurrentielle au niveau mondial comme l'acier, ajoute-t-il. Selon lui, une approche efficace pour le secteur de l'industrie nécessite la participation de l'ensemble des pays leaders dans la production d'acier et une concentration sur l'amélioration des émissions par unité de production.
Article publié le 15 octobre 2007