Nous devons utiliser tous les mécanismes scientifiquement fondés et politiquement corrects disponibles pour convaincre les leaders que l'humanité est l'espèce la plus en danger en raison des changements climatiques, a déclaré Margaret Chan devant le Conseil exécutif de l'OMS à Genève. L'Afrique sera particulièrement touchée par ces phénomènes d'ici 2020, a-t-elle averti. Nous savons fort bien ce que les sécheresses, les inondations, les tempêtes, les vagues de chaleur, la pollution de l'air, la malnutrition, les déplacements de population et les maladies à transmission hydrique ou vectorielle signifient en termes de santé, a-t-elle souligné.
La directrice-générale de l'OMS a par ailleurs signalé plusieurs développements positifs pour la santé dans le monde : une diminution des décès liés au VIH/SIDA ces deux dernières années, un effort contre la tuberculose et contre les maladies tropicales….Mme Chan a également souligné l'intérêt renouvelé pour les soins de santé primaires afin d'atteindre les Objectifs de Millénaire pour le développement. Je suis convaincue qu'il nous faut atteindre ces objectifs, car la capacité des pays à s'adapter au changement climatique dépendra de l'état de santé des populations et des systèmes mis en place pour le protéger, a-t-elle indiqué.
Les liens entre changement climatique et santé seront le thème de la Journée mondiale de la Santé qui sera célébrée le 7 avril 2008.
Article publié le 25 janvier 2008