Nous devons convenir d'une feuille de route vers un avenir meilleur, assorti d'un calendrier serré pour produire un accord d'ici à 2009, a-t-il déclaré. Il ne s'agit pas seulement de créer un monde plus propre, plus sain et plus sûr pour tous. Si nous nous y prenons bien, notre combat contre le réchauffement climatique mondial pourrait en fait ouvrir la voie à une transformation écologique de l'économie mondiale – qui favorise la croissance et le développement plutôt qu'elle ne les freine, comme le craignent beaucoup de dirigeants, a précisé le Secrétaire général.
Le Programme des Nations Unies pour l'environnement (PNUE) estime que les investissements mondiaux réalisés dans les énergies propres atteindront 1 900 milliards de dollars d'ici à 2020. Ce qui pourrait servir de capital de lancement pour procéder à une reconfiguration générale de l'industrie mondiale, a souligné le Secrétaire général. La Chine devrait notamment investir environ 10 milliards de dollars dans les énergies renouvelables cette année, au deuxième rang derrière l'Allemagne.
Notre mission, à Bali et au-delà, sera de donner forme à la révolution mondiale qui se dessine – d'ouvrir la voie à l'ère de l'économie verte et du développement vert, a-t-il souligné.
Article publié le 04 décembre 2007