Dans une note (1) , le ministère de la Transition écologique vient préciser les conditions de mise en œuvre de la prochaine campagne de surveillance, prévue du 1er octobre 2018 au 30 septembre 2019. Celle-ci permettra de délimiter les zones vulnérables et contribuera au prochain bilan de l'efficacité des programmes d'action issus de la Directive nitrate.
La note rappelle que le rapprochement entre les réseaux utilisés pour la surveillance demandé par la Directive cadre européenne sur l'eau (DCE) et celui sur les nitrates doit se poursuivre. Aujourd'hui, le réseau nitrate comporte environ 3/4 des points en eau souterraine et 4/5 en eau superficielle (cours d'eau) issus des réseaux DCE. Elle précise également le cadre des dérogations à ce rapprochement. La liste des stations incluses dans le réseau 2018-2019 sera officialisée dans l'arrêté définissant le programme de surveillance de chaque bassin.
La note recommande pour cette nouvelle campagne d'augmenter la fréquence des mesures notamment en prévision d'une justification de classement en zones vulnérables. Pour les stations situées en eau superficielle, la Commission européenne a demandé de transmettre les données de mesures, lorsque des suivis sont réalisés, du phosphore total, de l'orthophosphates, de la DBO5, de l'oxygène dissous, des nitrites et de la chlorophylle-a.