Pas moins de 175 pays ont signé, vendredi 22 avril 2016, au siège des Nations unies, à New York, l'accord sur le climat conclu à Paris en décembre dernier, une participation record saluée par le secrétaire général de l'organisation, Ban Ki-moon, qui a toutefois exhorté les signataires à agir rapidement pour ratifier l'Accord de Paris au niveau national.
A ce jour, seuls quinze Etats, dont la plupart sont des micro-Etats insulaires aux avant-postes de la vulnérabilité climatique, ont déposé leur instrument de ratification parmi lesquels les Iles Marshall, Nauru, Tuvalu, Fidji, Maldives, Samoa, Palau, la Somalie, l'Etat de Palestine, la Barbade, Sainte Lucie, l'Ile Maurice.
L'ensemble de ces quinze pays sont à l'origine d'une fraction infime des gaz à effet de serre (GES) planétaires, alors que 55% des émissions de GES, issus de 55 pays au minimum, doivent être couverts pour que l'Accord de Paris entre en vigueur.
Plusieurs grands émetteurs ont exprimé leur intention de ratifier l'Accord de Paris dans l'année, parmi lesquels l'Australie, l'Argentine, le Cameroun, la Chine, la France, le Mali, le Mexique, les Philippines, et les Etats-Unis.
Au nom de la France, le Président François Hollande s'est engagé à "donner un prix au carbone", cela doit être aujourd'hui "notre engagement principal".
M. Hollande a demandé au Parlement français de ratifier l'Accord de Paris d'ici à l'été prochain et souhaité que l'Union européenne donne l'exemple d'ici à la fin de l'année.