Ce changement de rythme sans commune mesure depuis des centaines de milliers d'années deviendra un problème croissant, à moins que ne soient réduites les émissions anthropiques de CO2, selon le rapport. Les océans absorbent le tiers des émissions humaines.
L'acidification affectera les processus biologiques tels que la photosynthèse, l'apport de nutriments, la croissance ou encore la reproduction des organismes marins. Plusieurs études montrent que l'acidification entraîne des baisses de croissance des coquilles et squelettes d'organismes marins - récifs coralliens, mollusques comme les huîtres ou les moules, ainsi que plusieurs types de plancton, premier maillon des chaînes alimentaires marines.
Les conséquences à long terme de l'acidification sur la vie marine sont inconnues, mais celle-ci devrait en pâtir. Enfin, il est impossible en l'état des connaissances actuelles d'évaluer l'impact économique et social du phénomène, indique le rapport.
Le Conseil national de la recherche préconise d'améliorer les outils d'observation, le suivi du phénomène et que le Programme national d'acidification de l'océan, en cours de développement, mette au point un plan stratégique de 10 ans.
Article publié le 23 avril 2010