« Les entreprises achètent bien souvent des volumes de matières plus importants que ce dont elles ont besoin et elles ne les exploitent pas à leur maximum », constate l'Agence de la transition écologique (Ademe). L'Agence a travaillé avec des fédérations professionnelles pour proposer deux outil (1) s, l'un méthodologique et l'autre informatique, qui permettent d'établir un « bilan matières ». L'objectif de l'agence ? Que les entreprises prennent conscience des risques encourus liés à la matière, aux fournisseurs, aux schémas d'approvisionnement et à la qualité, mais également qu'elles identifient des actions prioritaires à mettre en œuvre.
Les outils proposés permettent de réaliser un diagnostic matières précis, d'obtenir un tableau d'indicateurs de performance matières, d'effectuer un bilan des risques encourus (approvisionnements, matières, éthique…), de réinterroger leur création de valeur, de créer des synergies avec d'autres entreprises (dans une démarche écologique industrielle et territoriale) et les opportunités avec leurs fournisseurs. Ils sont articulables et complémentaires d'autres bilans comme le Bilan Carbone®, les normes ISO, des démarches d'écologie industrielle et territoriale ou encore le Diag Eco-flux (Energie - Eau - Matières - Déchets).
Cette démarche s'inscrit dans le cadre de l'objectif « mieux produire » fixé par la feuille de route économie circulaire, pour gérer les ressources de façon plus soutenable.