Le MEDAD précise, dans un communiqué que la réalisation de ce nouvel aéroport, qui se substituera à l'aéroport existant de Nantes-Atlantique, devrait permettre de supprimer les survols de l'agglomération de Nantes à basse altitude, sources d'importantes nuisances sonores. Le ministère rappelle que des engagements ont été pris dans le cadre de l'enquête publique (optimisation des trajectoires aériennes, compensations des effets sur la biodiversité ainsi que des mesures en faveur de la qualité de l'air et de l'eau) et assure qu'il veillera à ce que l'ensemble des composantes de ce projet réponde aux normes de Haute Qualité Environnementale.
Un observatoire associant toutes les parties prenantes devrait être mis en place au plan local pour suivre l'ensemble des engagements pris quant au développement durable de cet aéroport.
Mais pour FNE, cet aéroport, d'un coût de 580 millions d'euros (desserte routière comprise) est à la fois ruineux et inutile pour l'environnement. Malgré les conclusions du Grenelle sur la nouvelle démocratie écologique et le développement du ferroviaire, malgré les conclusions de la conférence internationale de Bali sur la nécessaire réduction des émissions de gaz à effet de serre, malgré la flambée du prix du pétrole : le Gouvernement, sous la pression d'intérêts locaux, commence bien l'année en autorisant un aéroport international dont il serait intéressant de faire le bilan carbone, commente Arnaud Gossement, porte-parole de la FNE.
Article publié le 11 février 2008