Selon le communiqué du Conseil des ministres, le projet de loi portera sur trois grandes priorités : promouvoir une alimentation sûre, accessible, diversifiée et respectueuse de l'environnement ; permettre aux agriculteurs et aux pêcheurs de stabiliser leurs revenus dans un environnement volatil ; favoriser une agriculture et une pêche durables, contribuant aux équilibres environnementaux et territoriaux.
FNE a déjà proposé la création d'un crédit d'impôt pour soutenir les exploitations les plus favorables à l'environnement et, à plus long terme, une réorientation des aides de la PAC. Les exploitations agricoles de haute valeur environnementale, qui consacrent plus de 10% de leur surface à la nature (haies, bandes enherbées, etc.) et injectent moins de 30% d'intrants (engrais, pesticides, énergie, etc.) dans leur chiffre d'affaires, fournissent des services à la société : elles améliorent la qualité des sols, de l'eau et de l'air, contribuent à préserver la biodiversité et à réduire les émissions de gaz à effet de serre, et sont moins vulnérables au changement climatique, commente Jean-Claude Bévillard, chargé des questions agricoles à FNE. Ce sont ces exploitations qui doivent aujourd'hui être soutenues financièrement, estime-t-il.
Article publié le 17 septembre 2009