Notre gouvernement a toujours été convaincu que les changements climatiques nécessitent une solution planétaire, a déclaré Stephen Harper. Les pays comme le Canada comprennent que les pays moins avancés ne disposent pas des mêmes ressources que les pays développés pour gérer les changements climatiques et l'adaptation au climat, a ajouté le Premier Ministre.
Dans une déclaration finale, les chefs d'Etat et de gouvernement de la Francophonie se sont également engagés hier à mettre au point des politiques nationales pour contribuer à réduire d'au moins 50% les émissions mondiales de gaz à effet de serre d'ici à 2050, selon l'AFP.
Par cette formulation, les pays de l'Organisation internationale de la Francophonie (OIF) - qui compte 56 membres permanents et 14 associés- ne s'engagent pas à réduire de 50% chacun leurs émissions polluantes, mais à développer chacun des mesures pour contribuer à un objectif mondial d'une réduction de moitié en 2050 des émissions polluantes, en conformité avec les recommandations du Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC).
La déclaration finale de l'OIF comporte également un engagement en faveur d'une plus grande participation de la Francophonie aux mécanismes de développement propre (MDP) compris dans le protocole de Kyoto.
Rappelons que le GIEC recommande de réduire les émissions mondiales entre 50 et 85 % d'ici à 2050 afin de rester en deçà d'un réchauffement global de 2°C d'ici la fin du siècle.
Article publié le 20 octobre 2008