L'ancien vice-président a souligné l'urgence morale à le combattre : Si nous permettons que tout cela se produise, ce sera alors la décision la plus immorale et contre l'éthique jamais prise dans l'histoire de l'humanité (…) Le réchauffement climatique n'est pas un problème politique, c'est un problème moral, un problème de survie, a-t-il déclaré. Al Gore a précisé qu' il n'était pas trop tard pour en venir à bout, à condition de faire preuve de volonté politique : Il n'y a aucune incompatibilité entre l'économie et la défense de l'environnement. Tous les moyens sont à notre disposition pour inverser la tendance, à l'exception de la volonté politique. Invité d'honneur à cette première conférence sur les biocarburants du continent, M. Gore a indiqué que les biocarburants pouvaient être une partie de la solution du problème, d'après l'AFP, à condition qu'ils soient développés avec prudence en évitant par exemple déforestation et tensions sur les prix des produits alimentaires, a-t-il averti.