La Cour administrative d'appel de Nantes, dans un arrêt du 28 janvier 2011, a annulé le permis de construire de huit éoliennes sur le territoire de la commune de Plouvien au motif que celui-ci avait été délivré en méconnaissance des dispositions de la loi Littoral (1) . Ce permis de construire avait été accordé par le préfet du Finistère en octobre 2004.
Considérant que Plouvien est une ''commune littorale'', le juge a indiqué que toute ''extension de l'urbanisation doit se réaliser soit en continuité avec les agglomérations et villages existants, soit en hameaux nouveaux intégrés à l'environnement", selon la loi littoral et précisé que ces huit éoliennes devaient ''être regardées comme une extension de l'urbanisation''. Or, celles-ci "ne se situent pas en continuité d'une agglomération ou d'un village existant''.
À la suite de cet arrêt, l'association requérante a annoncé son intention d'introduire une action en "trouble anormal de voisinage" pour solliciter le démontage des éoliennes.