Jeudi 6 février, Arnaud Montebourg, ministre du Redressement productif, Philippe Martin, ministre de l'Ecologie, Geneviève Fioraso, ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, et Louis Gallois, commissaire général à l'Investissement ont annoncé le lancement d'un appel à manifestations d'intérêt (AMI) "énergies renouvelables" (1) .
Cet AMI, piloté par l'Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie (Ademe) pour le compte de l'Etat, "vient compléter [le soutien de l'Etat] à l'innovation [en couvrant] un large périmètre des énergies renouvelables ainsi que l'hybridation des sources renouvelables, tout en ciblant des applications précises", indique le communiqué.
Il est ouvert jusqu'au 2 octobre 2015 avec deux clôtures intermédiaires : le 3 septembre 2014 et le 3 mars 2015.
Optimiser la gestion et réduire les coûts
Concrètement, il vise principalement quatre types d'énergies renouvelables (le solaire photovoltaïque, le solaire thermique, l'éolien et le froid renouvelable) ainsi que l'hybridation des solutions renouvelables, à la fois entre elles, avec les sources d'énergies traditionnelles ou avec les moyens de stockage, pour pallier la variabilité de certaines sources d'énergies renouvelables.
"L'AMI est donc ouvert non seulement aux énergies renouvelables mais également à des systèmes hybrides qui permettent de mutualiser et de coupler plusieurs moyens de production d'électricité et de chaleur afin d'optimiser leur gestion et de réduire le coût de l'énergie", précise le communiqué.
Inscrit dans le cadre du programme "Démonstrateurs et plateformes technologiques en énergies renouvelables et décarbonées et chimie verte" doté de 1.125 millions d'euros, cet AMI soutiendra des projets dont la taille minimale est de 3 millions d'euros. Les projets solaire thermique et d'hybridation dans le bâtiment seront exceptionnellement éligibles à partir d'1,5 million d'euros.