Le RAC-France rappelle par ailleurs que l'efficacité énergétique est restée le parent pauvre du paquet climat-énergie et demande par conséquent d'acter aujourd'hui un objectif strict de 120 gCO2/km d'ici 2012 pour les émissions des véhicules particuliers neufs.
L'objectif minimum de 10% d'énergies renouvelables dans le secteur des transports est également perçu comme une préoccupation majeure par les associations. Pour Jean-Stéphane Devisse du WWF, le recours aux agrocarburants doit être conditionné à l'édiction de critères très fermes visant à éviter toute concurrence avec les usages alimentaires et la protection de la biodiversité.
Autre enjeu de taille : la révision du marché européen d'échanges de quotas de CO2 et notamment la mise aux enchères des quotas. Pour Damien Demailly du WWF, il s'agit là d'une avancée significative, la mise aux enchères des quotas constituant le mode d'allocation le plus simple, le plus efficace, le plus juste et le plus conforme au principe du « pollueur-payeur. Les associations appellent donc les chefs d'Etat à ne pas affaiblir la proposition de la Commission.
Le RAC-F compte particulièrement sur la France pour soutenir, ces propositions visant à élever le niveau d'ambition de la politique européenne en matière de changement climatique.
Le président de la République participera à la réunion du Conseil européen, accompagné de Bernard Kouchner, ministre des Affaires étrangères, Christine Lagarde, ministre de l'Economie et Jean-Pierre Jouyet, secrétaire d'Etat chargé des Affaires européennes.
Article publié le 13 mars 2008