L'étude, réalisée par plusieurs organisations écologistes* dont le MDRGF, révélait la présence de résidus de pesticides dans la quasi totalité des raisins de table prélevés dans 5 pays européens (Italie, France, Pays-Bas, Hongrie et Allemagne), dont certains sont interdits dans l'UE.
La FNPRT qui estime que la présentation de l'enquête était ''tendancieuse'' et a provoqué une baisse des ventes de raisin, réclame à l'association 500.000 euros pour dénigrement. ''Aujourd'hui, au-delà de la survie même de notre association qui est menacée, c'est la liberté que tout contre pouvoir citoyen a dans ce pays de pouvoir réaliser et publier un travail d'information qui est mise en cause ! On nous fait aujourd'hui un procès pour nous faire taire, comme aux Etats Unis ou au Canada des entreprises intentent des poursuites baillons'', estime le MDRGF qui dénonce une atteinte à la liberté d'information.
''Cette attaque scandaleuse ne vise simplement qu'à faire taire ceux dont le travail consiste à faire bouger les pratiques agricoles polluantes actuelles'', a de son côté ajouté Serge Orru, Directeur Général du WWF-France dans un communiqué. L'organisation environnementale s'est dit hier préoccupée ''face au développement de telles pratiques qui remettent en cause les avancées faites pendant le Grenelle de l'Environnement sur la gouvernance écologique''.
La Confédération paysanne qui a également fait part de son soutien au MDRGF a appelé aujourd'hui la FNPRT ''à retirer sa plainte'' qui selon elle ''ne vise qu'à museler le légitime débat sur l'utilisation des pesticides''.
* Legambiente en Italie, le Mouvement pour le droit et le respect des générations futures en France, Milieudefensie aux Pays-bas, Levego Munckasoport en Hongrie et Greenpeace en Allemagne.