Brice Cruchon, président de Dracula Technologies, et ses équipes présenteront une batterie capable de se recharger à la lumière ambiante au CES de Las Vegas, en janvier prochain. Un premier démonstrateur qui fait suite à leur statut de lauréat de l'appel à projets gouvernemental « Première Usine » et à leur victoire dans la catégorie énergie du Grand Prix Impact.
La batterie de Dracula Technologies est constituée de deux faces. « La première est un module photovoltaïque organique. Elle est destinée à la production à hauteur de 50 microwatts par centimètre carré. La seconde est conçue pour stocker l'énergie, avec une capacitance équivalente à 8 millifarads par centimètre carré », selon Brice Cruchon. L'entreprise met en avant la capacité de stockage de son produit comme innovation de rupture par rapport aux autres acteurs du marché (Epishine, Ambient Photonics…). Mais son président ne souhaite pas entrer dans les détails du fonctionnement pour des questions de finalisation du brevet.
« Le développement de la technologie organique est une des premières briques de l'autoconsommation des objets, réagit David Gréau, délégué général d'Enerplan, Syndicat de l'énergie solaire renouvelable. Mais il reste pour les fabricants et les acteurs gravitant autour, comme Dracula Technologies, à convaincre les industriels que leur produit correspond à un besoin. » Un enjeu auquel Brice Cruchon entend répondre en visant pour l'instant le secteur du smart building.