Les industriels européens participant au système européen d'échange de quotas d'émission (UE-ETS ou SEQE) ont diminué d'environ 4,5 % leurs émissions de gaz à effet de serre (GES) en 2014, annonce la Commission européenne ce lundi 18 mai.
Les émissions de GES des quelque 11.000 centrales électriques et installations de production situées dans les 28 Etats membres de l'Union européenne (UE), en Islande, en Norvège et au Liechtenstein, se sont élevées à 1.812 millions de tonnes équivalent CO2 en 2014.
Les émissions du transport aérien en hausse
Autre bonne nouvelle pour l'UE-ETS, l'excédent cumulé de quotas d'émission "a légèrement diminué", passant "d'environ 2,1 milliards de quotas à quelque 2,07 milliards", explique l'exécutif européen. En 2014, la Commission a réduit de 400 millions le nombre des quotas mis sur le marché, conformément au dispositif de gel des quotas qui reporte leur mise aux enchères.
Enfin, la Commission annonce que les compagnies aériennes opérant des vols entre des aéroports situés dans l'Espace économique européen (EEE) ont déclaré des émissions s'élevant à plus de 54,9 millions de tonnes de CO2 en 2014, soit une hausse de 2,8%. Pour rappel, l'UE a renoncé à appliquer complétement sa législation intégrant les émissions du transport aérien au marché carbone. Face à la vive opposition des pays hors-UE, le dispositif est limité aux seuls vols intracommunautaires, qu'ils soient opérés par des compagnies européennes ou non.