La part des ventes de véhicules de moins de 120 gCO2/km a, quant à elle, augmentée de 68,2 % (de 19,5 % en 2007 à 32,8 % pour le 1er semestre 2008).
Concernant les ventes émettant plus de 160 gCO2/km, soit les classes soumises au Malus, elles s'élèvent à 13,3% (contre 23,6 % en 2007), soit une chute des ventes de 43 %.
Aussi, la moyenne des émissions de CO2 des voitures vendues en France est passée de 149 à 140 gCO2/km en 6 mois, alors que la tendance des 5 dernières années montre un gain moyen de 1 gCO2/km par an.
C'est une avancée considérable ! Sans la mise en place du bonus écologique, nous aurions mis 9 à 10 ans à atteindre les mêmes résultats, souligne Jean-Louis Borloo, ministre d'Etat, ministre de l'Ecologie, de l'énergie, du développement durable et de l'aménagement du territoire.
Jugée trop coûteuse par Bercy dans un contexte d'austérité économique, on rapellera que l'extension du bonus-malus a été remise sine die par le Président de la république.
Par ailleurs, si le bonus écologique a permis d'augmenter les ventes de véhicules moins émetteurs de CO2, il a également accéléré l'amélioration de l'offre des constructeurs.
D'après les homologations du premier semestre 2008, 376 modèles de véhicules dont les émissions sont inférieures à 120 gCO2/km sont commercialisés cette année, contre 207 en 2007 soit une augmentation de 80 % de l'offre des constructeurs.
De plus, quatorze marques proposent désormais des modèles en dessous de 140 gCO2/km dont Citroën, Dacia, Daihatsu, Fiat, Ford, Kia, Lancia, Mini, Peugeot, Renault, Seat, Skoda, Smart, Toyota.