Au coeur des techniques promises à un bel avenir dans le cadre de la lutte contre le réchauffement, les technologies CSC n'en finissent pas d'alimenter la polémique. Un contexte qui n'empêche pourtant pas l'éclosion de démonstrateurs autour du monde. Pour les associations environnementales, le CSC a de nombreux défauts : leur coût énergétique est considérable, leur efficacité inconnue et les risques de fuites sous-estimés.
''Investir dans des technologies coûteuses et encore balbutiantes relève de l'irrationnel face à l'urgence climatique actuelle'', estime Arnaud Gossement, porte parole de France Nature Environnement (FNE).
Pour FNE, la réduction des émissions de gaz à effet de serre grâce à la sobriété énergétique doit rester la priorité. ''
Préserver et restaurer le potentiel naturel des écosystèmes à capter et stocker le carbone par des choix politiques durables et responsables est aujourd'hui la seule stratégie gagnant-gagnant : pour le climat, pour la biodiversité et pour l'homme'', commente le réseau dans un communiqué.
Article publié le 05 novembre 2009