Un accord informel a été conclu le 20 mars 2014 entre le Conseil et le Parlement européen. Il vise à accroître le recours aux carburants alternatifs dans les transports en contraignant les Etats-membres à développer les infrastructures nécessaires à leur approvisionnement dans toute l'Europe.
"C'est une étape cruciale pour le développement des carburants de substitution. Il s'agit d'un accord équilibré, à la fois ambitieux et réaliste pour transformer cette directive en un outil approprié, créer des opportunités économiques, et enfin fournir aux opérateurs et fabricants une certitude juridique", indique, Carlo Fidanza, rapporteur et négociateur pour le Parlement européen.
Ce projet vise à augmenter le nombre de voitures, camions et navires fonctionnant à l'électricité, au gaz naturel ou aux biocarburants se déplaçant sur les routes et voies navigables européennes. Le recours aux carburants alternatifs permettra à l'Europe de lutter contre la dépendance aux énergies fossiles, tout en limitant les émissions de gaz à effet de serre.
Pour le Parlement européen, il est nécessaire d'établir des projets et de fixer des objectifs pour installer un nombre suffisant de stations de recharge et de points de ravitaillement
La circulation dans les villes et les zones urbaines devra ainsi être possible dès 2020 pour les voitures fonctionnant au gaz naturel comprimé (GNC). Les camions et voitures roulant au gaz naturel liquéfié (GNL) ou au GNC devront pouvoir circuler librement sur le réseau central réseau de transport transeuropéen (RTE-T) fin 2025, et les navires alimentés au GNL devront pouvoir se déplacer "entre les ports du réseau RTE-T avant fin 2025 et les ports de navigation intérieure du réseau RTE-T d'ici 2030".