Tout risque de pollution semble écarté, indique la municipalité d'Anglet (Pyrénées atlantiques), dans un bilan sur le naufrage du cargo espagnol Luno, le 5 février dernier. Les analyses de l'eau de mer ont montré qu'aucune trace d'hydrocarbure n'était décelable, malgré le déversement de 20 tonnes de carburant. Le 8 février, une opération de pompage a permis d'évacuer la majeure partie du carburant contenu dans l'épave (environ 80 tonnes), ainsi que tous les produits susceptibles de provoquer une pollution (peinture, huiles, solvants).
Les restes du navire, morcelé en plusieurs morceaux, devraient être évacués d'ici le printemps. "Cette phase de démantèlement et d'évacuation sera complexe, devra respecter des protocoles environnementaux stricts, et ne pourra malheureusement s'opérer en quelques semaines", souligne la ville, ajoutant : "La masse des épaves (environ 800 tonnes pour la partie avant du navire) et l'impossibilité d'installer des grues adaptées à proximité rend sans doute inévitable la nécessité d'une découpe sur site".
Un appel d'offres a été lancé le 11 février, pour une clôture le 24. "La solution et l'entreprise retenues seront présentées dans la première semaine de mars. Le chantier pourra débuter dès l'obtention des autorisations administratives d'Etat".