Pour les collectivités locales, la prise en compte des problématiques d'imperméabilisation des sols, du risque d'inondation et du risque de pollutions liés aux eaux pluviales représentent un défi de gestion majeur. La gestion dite intégrée des eaux pluviales, est aujourd'hui une réponse proposée par de nombreux acteurs de l'eau. Elle prend conjointement en compte l'ensemble de l'écosystème hydraulique, l'ensemble des usages et l'intérêt général. Elle doit être mise en œuvre à plusieurs échelles, du bassin versant à la parcelle.
Plusieurs outils sont aujourd'hui à la disposition des collectivités pour appliquer cette gestion intégrée. Le zonage pluvial en est un. Dans son ensemble, la finalité du zonage pluvial est de déterminer des règles spatiales de gestion de ces eaux. Le Cerema (Centre d'études et d'expertise sur les risques, l'environnement, la mobilité et l'aménagement), institution d'appui aux collectivités, va bientôt publier un guide sur le zonage pluvial pour fixer un cadre méthodologique plus homogène et favoriser la création de ces zonages.
La prise en compte des eaux pluviales dans l'aménagement du territoire se traduit aussi par la mise en place d'aménagements végétalisés. Le Cerema va prochainement éditer un outil permettant de bien choisir son aménagement végétalisé et surtout de le mettre en œuvre de manière optimale afin qu'il rende un maximum de bénéfices environnementaux. Car leurs intérêts sont multiples.
Détails avec Muriel Saulais et Bruno Kerloch, du Cerema, rencontrés à l'occasion du Carrefour des gestions locales de l'eau (CGLE) en janvier 2020 à Rennes.