"Dans un contexte de demande mondiale croissante en produits de la mer, la pêche française est confrontée à des défis importants comme le coût croissant de l'énergie, l'accidentologie, les quotas de pêche ou encore l'obligation de minimiser l'impact sur le milieu halieutique. De plus, le poids économique de la pêche professionnelle est déterminant pour l'économie de nombreuses zones littorales. Or, les technologies des navires de pêche actuels ont une moyenne d'âge de 25 ans", explique l'Ademe.
Ce chalutier devrait permettre de réduire de 15% minimum la consommation par rapport aux derniers navires construits et de plus de 40% par rapport aux navires mettant en œuvre des techniques de pêches alternatives comme la senne danoise, indique la fiche du projet (1) . Cette baisse de consommation devrait être permise par la nouvelle forme de carène, la propulsion diesel-électrique et la gestion intégrée de l'énergie. La technologie retenue devrait également permettre d'accéder à certaines énergies décarbonées comme l'hydrogène.
Le projet, mené par un consortium coordonné par la Socarenam, avait été déposé en 2011 dans le cadre d'un appel à manifestations d'intérêt "navires du futur" du Programme des investissements d'avenir. Il a bénéficié d'une aide de l'Etat de deux millions d'euros. Un deuxième appel à manifestation d'intérêt dédié aux navires du futur a été lancé en octobre 2013, ainsi qu'un appel à projets sur la R&D dans l'industrie navale en mai 2015.