Greenpeace demande de ce fait aux gouvernements de se mettre d'accord avant 2009 afin que les pays industrialisés réduisent leurs émissions de gaz à effet de serre d'au moins 30 % d'ici à 2020 et que les nouveaux pays industrialisés à hauts revenus (Corée du Sud, Singapour, Arabie Saoudite) soient intégrés dans le système de Kyoto. L'organisation écologiste réclame aussi que les pays en développement à revenus moyens (Chine, Brésil, Inde, Afrique du Sud) entrent dans le système d'échange de quotas d'émissions de Kyoto et qu'un mécanisme de réduction de la déforestation, qui procure les financements nécessaires pour réduire drastiquement la destruction des forêts dans les quinze années à venir, soit mis en place.
Greenpeace souhaite aussi qu'un fonds de développement des technologies propres, destiné à favoriser ces technologies efficaces et renouvelables dans les pays en développement, soit crée et que soit instauré un système de dédommagements assurant que les pays affectés par des changements climatiques inévitables obtiennent réparation. Le rendez-vous balinais sera l'occasion pour la France de se rattraper sur les enjeux internationaux en matière d'environnement, parents pauvres du Grenelle , a indiqué dans un communiqué Karine Gavand.
Article publié le 19 novembre 2007