Il y a quatre grands chantiers devant nous : l'accélération de la rénovation thermique des bâtiments, les énergies renouvelables et les économies d'énergie, la mobilité propre, et l'économie circulaire.
C'est ce qu'a affirmé la ministre de l'Ecologie mercredi 9 avril à l'Assemblée nationale, en réponse à une question d'une députée relative à la loi sur la transition énergétique.
La transition énergétique est une ardente obligation mais surtout une formidable chance, un formidable défi qui peut apporter un potentiel considérable de création d'emplois mais aussi de bien-être lié aux questions de santé et de gains de pouvoir d'achat, a ajouté la ministre.
"Ma feuille de route est claire. Elle a été fixée par le Président de la République dans les deux conférences environnementales et par le Premier ministre dans sa déclaration de politique générale", a répondu Ségolène Royal à la députée Odile Saugues.
Arbitrages très délicats
"La loi de transition énergétique n'est pas prête, nous arrivons en phase de décisions", a toutefois indiqué la ministre ce jeudi 10 avril au Sénat. Des arbitrages très délicats restent à rendre, avait-elle précisé quelques heures plus tôt sur I-Télé, citant l'avenir du nucléaire, la part des Enr et le chantier de la performance énergétique des bâtiments.
L'ancienne candidate aux élections présidentielles a précisé que les deux commissions de l'Assemblée, celle des affaires économiques mais aussi celle du développement durable, étaient concernées par la discussion du projet de loi. Un début de polémique était né, il y a quelques semaines, pour savoir qui de l'une ou de l'autre de ces commissions se saisirait du texte.
"Je vais tout faire pour que cette loi soit sur le bureau du Conseil des ministres au mois de juin", a ajouté Ségolène Royal, indiquant par ailleurs qu'elle voulait faire de la France "une des premières puissances écologiques d'Europe".