Cadrer les services de free-floating pour éviter l'anarchie tout en bénéficiant des avantages environnementaux de ces services. C'est ce que recommandait une étude de l'Ademe aux collectivités. Elles vont pouvoir s'y atteler en se basant sur la charte publiée par le ministère des Transports. Ce « cahier de recommandations (1) », co-écrit par les opérateurs de services de mobilités en libre-service, les représentants de collectivités locales et les services de l'État, « s'adresse à toutes les collectivités qui souhaitent déployer un service de free-floating sur leurs territoires, mais également aux opérateurs », explique le ministère.
Mais ces nouveaux services suscitent encore des questions tant sur le plan du partage de l'espace public et de la sécurité des usagers, que sur leurs modèles économiques ou sur les questions d'enjeux sociaux et environnementaux. Le ministère a donc décidé de confier une mission au CGEDD afin de conduire une réflexion globale sur l'évolution de ces nouveaux services. Les conclusions de ce rapport seront remises au ministre délégué chargé des transports, Jean-Baptiste Djebbari, en juillet prochain.