D'après le Premier ministre, le projet de circuit à Flins porté par le Conseil Général des Yvelines répond aux exigences techniques des organisateurs du championnat du monde. Le gouvernement invite désormais les porteurs de ce projet à apporter des réponses précises aux problématiques techniques et environnementales que pose le choix de ce site. Tout projet de circuit devra en tout état de cause concilier respect de l'environnement, logique de développement et ambition sportive, précise Matignon.
Mais ce discours est loin de rassurer les associations de protection de l'environnement : jamais le grand écart entre une volonté affichée et l'action réelle n'aura été aussi grande, s'indigne Agir pour l'environnement. Nous avons désormais la preuve irréfutable que le Grenelle de l'environnement s'apparente à une véritable campagne de blanchiment écologique d'une politique conservatrice et anti-écologique, ajoute l'association.
Pourtant le 13 mai dernier, lors d'une réunion avec les associations opposantes, Jean-Louis Borloo a précisé que ce projet ne bénéficiait pas du soutien de l'Etat en ajoutant que le choix du terrain pour l'implantation de ce circuit était inadapté et que la simple présence de six points de captage en eau potable justifiait l'abandon pur et simple du projet. Des éléments qui ne semblent pas inquiéter le Premier ministre.