L'étude a évalué ces 30 villes européennes selon huit catégories : émissions de CO2, énergie, bâtiments, transports, eau, qualité de l'air, traitement des déchets et utilisation des sols, et politique environnementale.
Si Copenhague a obtenu 87,31 points sur 100, Paris se classe 10e avec un total de 73,21 points sur 100 devant Londres (Royaume-Uni), Madrid (Espagne) et Rome (Italie) à la 13e place et derrière Bruxelles (Belgique) à la 9e et Berlin (Allemagne) classé au 8e rang.
Alors que Paris figure dans le top 10 des villes vertes d'Europe, la capitale française se classe en 2ème position dans le groupe des grandes villes. ''Les performances environnementales de la capitale sont particulièrement remarquables en matière d'émissions de dioxyde de carbone (CO2), de bâtiments, de qualité de l'eau et de politique environnementale'', souligne l'étude. En revanche, Paris obtient des scores plus en retrait dans les domaines de l'énergie et du transport, ''deux problématiques auxquels les pouvoirs publics ont déjà prévu de répondre dans le cadre du Grand Paris '', précise-t-elle.
D'après un communiqué de la Ville de Paris, en matière de politique environnementale, la capitale occupe la septième place du classement, et la première place ex-aequo en matière d'utilisation responsable des sols. Paris se hisse également à la 7ème place en matière de bâtiments tandis que l'agglomération parisienne obtient la 6 place en matière d'émissions de CO2.
Les villes européennes, ''championnes de la performance environnementale''
''Notre analyse révèle que les villes européennes sont les championnes de la performance environnementale. Les 30 villes étudiées, qui comptent au total près de 75 millions d'habitants, affichent presque toutes des émissions de CO2 par habitant inférieures à la moyenne européenne'', commente James Watson, rédacteur en chef de ''l'Economist Intelligence Unit'', et responsable de la publication de l'étude.
Ainsi, Oslo, la première ville de la catégorie CO2, émet seulement 2,5 tonnes de CO2 par habitant et par an, soit bien moins que la moyenne de 8,5 tonnes de l'Union européenne. Ces villes ont déjà, pour la plupart, développé et partiellement mis en œuvre une stratégie environnementale. ''Toutes doivent cependant relever de formidables défis. Les énergies renouvelables, par exemple, ne représentent encore que 7 % de leur consommation énergétique, un chiffre très éloigné de l'objectif des 20 % fixé par l'Union européenne à l'horizon 2020'', poursuit James Watson.
En revanche, dans toutes ces villes, la part des déchets recyclés reste en moyenne inférieure à 20 %, tandis que 1 litre d'eau sur 4 est gaspillé à cause des fuites de canalisation.
Article publié le 09 décembre 2009