La Grande-Bretagne, s'est engagée mardi 17 mai 2011 à réduire de moitié ses émissions de gaz à effet de serre (GES) en 2025 par rapport à 1990. Un engagement qui pourrait néanmoins être revu à la baisse en 2014 si l'effort britannique n'est pas repris par d'autres Etats membres de l'Union européenne.
Le Premier ministre britannique, David Cameron, a arbitré en faveur du ministère de l'Environnement qui défendait une réduction des émissions de GES en ligne avec l'objectif défendu par Connie Hedegaard, la commissaire européenne en charge de l'Action climatique.
David Cameron a justifié cet objectif en rappelant qu'il s'est engagé à former "le gouvernement le plus vert qui ait jamais été." Par ailleurs, il estime qu'un tel objectif permet de combattre les changements climatiques, de sécuriser l'approvisionnement énergétique et de soutenir le secteur des technologies vertes.
Les ONG 38 Degrees, les Amis de la Terre, Greenpeace et Oxfam ont salué cette décision tout en regrettant la clause de révision. Ils jugent notamment que cette clause fait peser une incertitude si les Etats membres ne valident pas rapidement des objectifs comparables.