« Les États-Unis et le monde sont confrontés à une profonde crise climatique. L'action nationale doit aller de pair avec le leadership international des États-Unis, visant à renforcer considérablement l'action mondiale ». Tels ont été les mots du président des États-Unis Joe Biden le 27 janvier à l'occasion de la signature de plusieurs décrets sur le climat et la science.
Le nouveau président entend bien faire bouger les lignes en interne et à l'international sur la question climatique. Il a ainsi signé un décret qui rend officiel le fait que le changement climatique sera au centre de la sécurité nationale du pays et de sa politique étrangère. Et, pour marquer le coup, il entend organiser un sommet des dirigeants mondiaux le 22 avril prochain, jour de la Terre. Son objectif est d'encourager les pays à relever leurs objectifs en vue de la COP 26 de novembre 2021. Il entend montrer l'exemple en arrivant au sommet avec une nouvelle contribution dont l'élaboration vient de débuter. De même, il a demandé à son administration de préparer un nouveau plan de financement en faveur du climat d'ici 90 jours.
Le président a par ailleurs annoncé qu'il fera pression dans tous les sommets diplomatiques comme le G7 et le G20 pour que le climat soit au centre des préoccupations, de même qu'à l'occasion d'évènements sectoriels comme les « forums traitant de l'énergie propre, de l'aviation, du transport maritime, de l'Arctique, de l'océan, du développement durable, de la migration et d'autres sujets pertinents ».