La ministre de l'Ecologie Ségolène Royal a installé, le 24 mars, le comité national biogaz, dont l'objectif est de favoriser le dialogue entre les acteurs de cette filière (fédérations professionnelles, administrations, établissements publics, gestionnaires de réseaux, acteurs financiers). Il s'agit de s'appuyer sur les retours d'expérience des professionnels afin d'éclairer les décisions futures du gouvernement et de "permettre aux services de l'Etat de partager la stratégie et les actions mises en œuvre pour la filière", indique le ministère dans un communiqué.
Quatre groupes de travail ont été créés. Le premier porte sur les mécanismes de soutien au biogaz. Il abordera les évolutions du tarif d'achat cogénération en lien avec les lignes directrices européennes. Le deuxième mènera des réflexions sur le déroulement des procédures et fera des propositions de mesures pour faciliter et accélérer le développement des projets. Le groupe de travail bio GNV visera à faire émerger des propositions afin d'accélérer le développement de ce carburant. Enfin, le dernier groupe poursuivra les travaux déjà entamés sur l'injection du biométhane, afin de faciliter la montée en puissance de ce type de projets.
L'installation de ce comité fait partie des demandes des acteurs réunis au sein du Club biogaz, formulées dans un livre blanc publié en mai 2014.